Grandeurs et misères de la chanson française

Publié le par endilettanteaugustine.over-blog.com

Hé oui, la chanson "cet art mineur", dixit le grand génie disparu il y a presque 20 ans et sanctifié aujourd'hui comme le seraient Victor Hugo ou Rabelais...Paradoxal, direz-vous ? S'il n'y avait que cela...

A force de cracher dans la soupe, certains ressortissants de la scène française,  dédaigneux de leurs racines ou hypnotisés par les anglo-saxons ont fait certains ravages quand les radios ne suffisaient pas à faire de nouvelles conversions dans les rangs du français moyen qui n'a jamais maîtrisé son traité de versification.

Il ne faut certes pas  toujours se cantonner à nos "vieilles gloires", le trio "paradisiaque" Brel, Brassens, Ferré...évoquer quitte à faire tourner les tables les fantômes plus récemment disparus : Barbara, Reggiani, etc...

Mais il y a  vraiment une richesse de la forme française et c'est  d'avoir su au fil du temps intégrer les élèments d'"identité cantionale" (ah ! ah ! ah !) avec les rythmiques anglo-saxonnes, les influences musicales "exotiques", etc...etc...

La "chanson française" on y revient toujours: regardez tous ces "vieux rockers" très connus ou moins....Kent, Goldman (au tout début, du moins...), Manu Chao, Polo (des Satellites), Belle du Berry, Thomas Fersen  et bien d'autres qui avec l'âge venant se redécouvrent une sensibilité...

Regardez ces petits jeunes qui ne demandent rien, ne se réclament de rien en particulier : mais qui dès leur premier album, intègrent qui, une habilité certaine à mettre un texte en musique qui, à créer des images qui appartiennent bien à la France d'aujourd'hui sans oublier pour autant l'héritage du passé.

Carmen Maria Vega,
Anis
Alister
Maya Barsoni...

Clarika
et tous les autres, présents et à venir...

Merci !


"Chanson française never dead !"

Publié dans Chanson

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