Gagner de l'argent rapidement et faire la fête !
Non, désolé ! Je ne vais pas vous donner la formule magique qui vous permettra de respecter au mot près l'entête de cet article.
Je viens juste de voir sur la page de garde de Yahoo, un article parlant d'un millionaire du sentier qui a fait sa fortune en fréquentant les boîtes de nuit et les soldeurs en vêtements.
Il dirigerait maintenant une entreprise spécialisée dans la vente privée de ceux-ci sur internet.
Comme d'habitude dans ce genre d'article, on met en avant le côté atypique, voire "rebelle" du self-made man (mode de vie, apparence...) et sa réussite qui se chiffrerait en milliards au vu du poids de son entreprise et du nombre de ses salariés (1200).
C'est en lisant ce genre de litanies qu'on se dit que le capitalisme façon rêve américain a de beaux jours devant lui.
Le slogan de ce chevalier d'industrie "Gagner de l'argent rapidement et faire la fête" en dit long sur sa façon d'envisager son parcours professionnel.
Dans l'absolu, ce jeune homme a le droit de mener sa vie comme il l'entend;
néanmoins, en montant en épingle un peu trop souvent ce genre d'exemple "édifiant", on aura beau jeu de parler de travail et de labeur par la suite...deux notions qui semblent n'exister plus qu'en filigrane dans les pays sous-développés et les romans naturalistes.
Ou alors, il y a ceux qui travaillent en s'amusant, sans s'apercevoir d'ailleurs qu'ils travaillent et il y a ceux, les damnés de la terre, qui sont là pour trimer et se faire (souvent) exploiter au profit des autres.
Il faut croire que dans le travail comme dans d'autres secteurs, tout marche, souvent, seulement sur deux vitesses...
Bof ! Allez, finissons sur une note optimiste :
D'après les magazines, il serait aujourd'hui beaucoup plus "tendance" de jouer au poker en ligne ('ou en "vrai") si on en croit les magazines, que de travailler.
De là à faire un parallèle osé et en déduire que la vie n'est qu'un jeu de poker...