De l'intérêt (presque général) des bars de quartier...
On devrait faire voter une loi...
Oui, après tout, pourquoi pas celle-là plutôt qu'une autre !
Il faut défendre les bars de quartier.
Derniers remparts contre la reptation généralisée des snacks impersonnels au mobilier trop "Ikéen", d'utilité publique contre ces brasseries où un "loufiat" à l'air renfrogné vient se faire payer avant de quitter son service, sauvegarde contre les dépositaires franchisés de la malbouffe presque généralisée, les bars de quartiers (ou cafés: mais ça fait moins urbain) ont encore tout à donner.
Certes, il n'est pas toujours facile de s'y faire admettre mais une fois que c'est fait, on peut s'y sentir comme dans une seconde famille, un cocon preque douillet où il y aura toujours quelqu'un pour vous demander de vos nouvelles ou vous donner un conseil...bon ou mauvais.
Il y a l'Assemblée Nationale; il devrait y avoir une députation des bars de quartier, une chambre de leurs représentants, qui ne ferait pas si mauvaise figure à côté de celle qu'on voit à la télé.
Oui, j'irais même jusqu'à dire que le bar de quartier a quelque chose de profondément démocratique.
Sa clientèle est souvent représentative des habitants du quartier et beaucoup de professions et de gens d'origine diverses peuvent s'y entremêler.
Le patron ou la patronne (ou les deux) y trônent tels des dieux "ex-machinà café" (ah ! ah !) et distillent en plus des liqueurs ou autres breuvages, quelquefois, bons mots ou conseils avisés.
Bien sûr, il y aussi les bars de "fachos", les "ceus qui se fréquentent qu'entre eux", les "aigris du comptoir" et les "rois de l'assomoir"...mais, il ne faut pas oublier que le bar, c'est aussi un lieu d'échange; certes, autour d'une boisson, mais pas toujours alcoolisée.
Pour les gens seuls, ça peut être un repère, une famille de substitution, un restaurant d'occasion, un endroit où on se pose avant d'aller rejoindre la solitude de son petit appartement...
Allez demander ce genre de prestations à Carrefour, chez Mac Donald ou Decathlon !
Là-bas, on vous demande de passer vite et de préférence à la caisse.
On vous fidèlise, certes, mais d'une tout autre façon qu'en vous proposant un grog ou un picon...
Alors, pour une société plus égalitaire (oui, oui !), moins égoïste et moins sectaire, réinvestissons, réinventons, et louons les bars de quartier !
Oui, après tout, pourquoi pas celle-là plutôt qu'une autre !
Il faut défendre les bars de quartier.
Derniers remparts contre la reptation généralisée des snacks impersonnels au mobilier trop "Ikéen", d'utilité publique contre ces brasseries où un "loufiat" à l'air renfrogné vient se faire payer avant de quitter son service, sauvegarde contre les dépositaires franchisés de la malbouffe presque généralisée, les bars de quartiers (ou cafés: mais ça fait moins urbain) ont encore tout à donner.
Certes, il n'est pas toujours facile de s'y faire admettre mais une fois que c'est fait, on peut s'y sentir comme dans une seconde famille, un cocon preque douillet où il y aura toujours quelqu'un pour vous demander de vos nouvelles ou vous donner un conseil...bon ou mauvais.
Il y a l'Assemblée Nationale; il devrait y avoir une députation des bars de quartier, une chambre de leurs représentants, qui ne ferait pas si mauvaise figure à côté de celle qu'on voit à la télé.
Oui, j'irais même jusqu'à dire que le bar de quartier a quelque chose de profondément démocratique.
Sa clientèle est souvent représentative des habitants du quartier et beaucoup de professions et de gens d'origine diverses peuvent s'y entremêler.
Le patron ou la patronne (ou les deux) y trônent tels des dieux "ex-machinà café" (ah ! ah !) et distillent en plus des liqueurs ou autres breuvages, quelquefois, bons mots ou conseils avisés.
Bien sûr, il y aussi les bars de "fachos", les "ceus qui se fréquentent qu'entre eux", les "aigris du comptoir" et les "rois de l'assomoir"...mais, il ne faut pas oublier que le bar, c'est aussi un lieu d'échange; certes, autour d'une boisson, mais pas toujours alcoolisée.
Pour les gens seuls, ça peut être un repère, une famille de substitution, un restaurant d'occasion, un endroit où on se pose avant d'aller rejoindre la solitude de son petit appartement...
Allez demander ce genre de prestations à Carrefour, chez Mac Donald ou Decathlon !
Là-bas, on vous demande de passer vite et de préférence à la caisse.
On vous fidèlise, certes, mais d'une tout autre façon qu'en vous proposant un grog ou un picon...
Alors, pour une société plus égalitaire (oui, oui !), moins égoïste et moins sectaire, réinvestissons, réinventons, et louons les bars de quartier !