Enterrons une fois pour toutes, Claude François !
13h 20, jeudi 12 mars, TF1, les infos de Monsieur Jean-Pierre Pernaut...
Le présentateur est apparemment ravi de nous parler d'un grand chanteur disparu...le bien-aimé Claude François (ou Cloclo pour les intimes).
Le but : parler de l'anniversaire de sa mort, le 11 mars 1978.
Résultat: un petit reportage, bien peu original: " immortelles chansons...Alexandrie...Alexandra...des petits jeunes pour prendre la relève et perpétuer le souvenir de leur idole...etc..."; bref, que du réchauffé..
Encore pire, qu'un reportage sur les fans d'Elvis Presley ou de tout autre chanteur disparu.
Je pose une question ici aussi importante que les questionnements sur le réchauffement climatique, le pourquoi des émeutes en banlieue, l'intérêt d'avoir un CSA...et j'en passe et des meilleures !
Combien de temps allons-nous devoir encore supporter les hommages à un chanteur mort bêtement et qui nous cassait déjà les pieds et les oreilles de son vivant ?
Faut-il préciser que le dit "Claude François" était devenu plutôt ringard à la fin des années 70 et début 80; et qu'un long travail de marketing, de réhabilitation faussement culte a permis qu'on célèbre aujourd'hui la mort de cet histrion comme celui d'un chanteur français d'ENORME importance...?
Nom de dieu de nom de dieu !
J'en ai plus que marre de supporter des soirées, des mariages...ou n'importe quelle sotterie où des invités béats et hypnotisés par la voix débile d'un DJ de seconde zone, s'agitent et agitent leurs pauvres petits membres en cadence sur les mélodies éculées de "Cette année-là" ou d'"Alexandrie, Alexandra".
Rendons à César ce qui est à César: tous ces pauvres gens sont la dupe d'une vaste opération de marketing déployée sur plusieurs décennies pour nous vendre du "chanteur français politiquement correct et artistiquement nul.
Vous êtes-vous tapé l'intégrale du chanteur en question au moins une fois dans votre vie, hormis ses tubes consacrés ?
Moi si !
Et je peux vous dire que c'est du péchu ! De la balle ! Un vrai régal, quoi...
Début de carrière: mélodies piquées aux cousins américains avec textes adaptés en français...ça va du débile au joyeusement enfantin. Un exemple: "du pain et du beurre, moi je n'aime que ça..."
Milieu de carrière: un son piqué à la Motown sur des textes toujours aussi crétins et une chorégraphie à "l'américaine" (danseuses à gogo).
Apothéose: les années 70 avec leur cortège de grands tubes martelés à la radio....: "le téléphone pleure" (et nous aussi par la même occasion...), "le lundi au soleil", "le chanteur abandonné"....etc...ad nauseam.
Tout ça pour finir en pleine période disco et nous "gonfler" tous les soirs que Dieu fait avec Marie et Gilbert, le charpentier...Claude François serait-il sponsorisé par le tout puissant lui-même ? (Maritie et Gilbert Carpentier).
N'oublions pas l'ego surdimensionné du bonhomme, qui avait parait-il un sale caractère. Plutôt tyrannique avec ses collaborateurs, le Cloclo. N'oublions pas ses magazines Podium (pour les midinettes amatrices de chanteurs minets) et Absolu (magazine érotique voire porno). La grande classe, quoi !
Vous me direz : "C'est bien beau de critiquer, mais c'est quand même du travail tout ça !".
Certes, mais le succés et la notoriété n'ont jamais empêché le mauvais goût.
Et en musique, croyez-moi, l'excés en la matière devrait vous vouer selon moi aux flammes de l'enfer.
C'est peut-être là que s'agite notre "Cloco national" (dixit Pernaut). "Cloco met le feu à l'Enfer !" Quel programme....
Croyez-moi sur parole, plutôt du réchauffé !
Alors, ici bas, sur terre, messieurs les producteurs de compils et vous les journaleux franchouillards et poujadistes, entendez notre supplique.
Non ! pas celle pour être enterré sur la plage de Sète écrite par un illustre moustachu, mais plutôt celle-ci :
Au fond de nos coeurs et de notre mémoire, enterrons, une fois pour toutes, Claude François !
Moralité. Il ne faut pas désespérer, même d'un artiste disparu déjà désespérant de son vivant.
Alors, si un chanteur mort et bêtement adulé revient vous hanter, un seul remède:
Foutez lui la paix et il vous la foutra !
Mes bien chers frères, laissons dormir en paix Claude François !
Le présentateur est apparemment ravi de nous parler d'un grand chanteur disparu...le bien-aimé Claude François (ou Cloclo pour les intimes).
Le but : parler de l'anniversaire de sa mort, le 11 mars 1978.
Résultat: un petit reportage, bien peu original: " immortelles chansons...Alexandrie...Alexandra...des petits jeunes pour prendre la relève et perpétuer le souvenir de leur idole...etc..."; bref, que du réchauffé..
Encore pire, qu'un reportage sur les fans d'Elvis Presley ou de tout autre chanteur disparu.
Je pose une question ici aussi importante que les questionnements sur le réchauffement climatique, le pourquoi des émeutes en banlieue, l'intérêt d'avoir un CSA...et j'en passe et des meilleures !
Combien de temps allons-nous devoir encore supporter les hommages à un chanteur mort bêtement et qui nous cassait déjà les pieds et les oreilles de son vivant ?
Faut-il préciser que le dit "Claude François" était devenu plutôt ringard à la fin des années 70 et début 80; et qu'un long travail de marketing, de réhabilitation faussement culte a permis qu'on célèbre aujourd'hui la mort de cet histrion comme celui d'un chanteur français d'ENORME importance...?
Nom de dieu de nom de dieu !
J'en ai plus que marre de supporter des soirées, des mariages...ou n'importe quelle sotterie où des invités béats et hypnotisés par la voix débile d'un DJ de seconde zone, s'agitent et agitent leurs pauvres petits membres en cadence sur les mélodies éculées de "Cette année-là" ou d'"Alexandrie, Alexandra".
Rendons à César ce qui est à César: tous ces pauvres gens sont la dupe d'une vaste opération de marketing déployée sur plusieurs décennies pour nous vendre du "chanteur français politiquement correct et artistiquement nul.
Vous êtes-vous tapé l'intégrale du chanteur en question au moins une fois dans votre vie, hormis ses tubes consacrés ?
Moi si !
Et je peux vous dire que c'est du péchu ! De la balle ! Un vrai régal, quoi...
Début de carrière: mélodies piquées aux cousins américains avec textes adaptés en français...ça va du débile au joyeusement enfantin. Un exemple: "du pain et du beurre, moi je n'aime que ça..."
Milieu de carrière: un son piqué à la Motown sur des textes toujours aussi crétins et une chorégraphie à "l'américaine" (danseuses à gogo).
Apothéose: les années 70 avec leur cortège de grands tubes martelés à la radio....: "le téléphone pleure" (et nous aussi par la même occasion...), "le lundi au soleil", "le chanteur abandonné"....etc...ad nauseam.
Tout ça pour finir en pleine période disco et nous "gonfler" tous les soirs que Dieu fait avec Marie et Gilbert, le charpentier...Claude François serait-il sponsorisé par le tout puissant lui-même ? (Maritie et Gilbert Carpentier).
N'oublions pas l'ego surdimensionné du bonhomme, qui avait parait-il un sale caractère. Plutôt tyrannique avec ses collaborateurs, le Cloclo. N'oublions pas ses magazines Podium (pour les midinettes amatrices de chanteurs minets) et Absolu (magazine érotique voire porno). La grande classe, quoi !
Vous me direz : "C'est bien beau de critiquer, mais c'est quand même du travail tout ça !".
Certes, mais le succés et la notoriété n'ont jamais empêché le mauvais goût.
Et en musique, croyez-moi, l'excés en la matière devrait vous vouer selon moi aux flammes de l'enfer.
C'est peut-être là que s'agite notre "Cloco national" (dixit Pernaut). "Cloco met le feu à l'Enfer !" Quel programme....
Croyez-moi sur parole, plutôt du réchauffé !
Alors, ici bas, sur terre, messieurs les producteurs de compils et vous les journaleux franchouillards et poujadistes, entendez notre supplique.
Non ! pas celle pour être enterré sur la plage de Sète écrite par un illustre moustachu, mais plutôt celle-ci :
Au fond de nos coeurs et de notre mémoire, enterrons, une fois pour toutes, Claude François !
Moralité. Il ne faut pas désespérer, même d'un artiste disparu déjà désespérant de son vivant.
Alors, si un chanteur mort et bêtement adulé revient vous hanter, un seul remède:
Foutez lui la paix et il vous la foutra !
Mes bien chers frères, laissons dormir en paix Claude François !