Créer des emplois ou paresser la dimanche...
"On regrette beaucoup la position dogmatique et passéiste de la mairie en terme d’emplois qui ne seront pas créés et en terme d’activité économique perdue. Cela ne paraît pas répondre à l’exigence de faire de Paris une ville-monde"
voilà ce qu'à dit, Geneviève Roig, présidente de la délégation de Paris à la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCIP) face au refus de la Mairie de Paris d'aggrandir les zones "touristiques" (et donc commerciales) en "opération" le dimanche...
Alors, activité économique perdue ou véritable tourisme ?
Si faire du tourisme se limite à acheter le dimanche et en congés...alors, moi je fais du tourisme la semaine et sans le savoir dans les allées de Carrefour ou d'autres gentilles surfaces commerciales !
"ouvrir les grands magasins (IXe) permettrait par exemple de créer 600 emplois temps plein..."
"la position du maire reste figée, cela revient à ne pas accepter la compétition internationale".
Voici quelques exemples du discours des opposants au "passéisme" de certains élus.
Effectivement, faut-il en déduire que certaines personnes en France et surtout celles qui détiennent une parcelle de pouvoir, ne serait-ce qu'au niveau des municipalités empêchent le pays de tourner rond ? (ou en rond, c'est à voir).
Du point de vue strictement économique, on serait tenté de dire oui.
Mais, car il y a toujours un mais !
- il n'est pas prouvé que des emplois seront créés (surtout à temps plein)
- l'économie ne doit pas devenir le mètre-étalon de la bonne marche de la société qui peut se mesurer à d'autres indicateurs
- quel intérêt de travailler tous les jours de la semaine, s'il n'y a pas un minimum de repos imposé à tous ? Et dans ce cas, si tous les jours se ressemblent, comment savoir où se trouve le début de la semaine et quand elle finit ?
Bon, de toutes façons, tout cela n'empêchera pas certains de penser qu'il va falloir choisir entre créer des emplois ou paresser le dimanche...
Mais, là, si j'abonde dans leurs sens... peut-être la solution est-elle de supprimer ce jour devenu gênant ? Ou de le renommer ?
Oui, après tout, pourquoi ne pas rebaptiser le jour du Seigneur ?
Décrêtons-le d'abord, Jour du Travail. Puisque beaucoup de questions se focalisant sur le thème du travail tournent autour de ce même jour, il suffit de lui donner un autre sens, il sera plus facile ensuite de procécer à la débaptisation pour en arriver à adopter un nouveau nom.
Voici quelques idées trouvées dans la foulée (sans trop réfléchir, je l'avoue ! mais je ne suis pas payé pour...):
- Retrousse-manches, Jour du Travail !
- Boufftanche, le Jour où on gagne sa croûte
- ad nauseam...
Comme ça, on garde la consonnance en "anche" pour ne pas trop effrayer et perturber les inévitables nostalgiques et les frileux...
Les sept nains disaient bien : "Hé ho, hé ho, on revient du boulot !...."
Hé bien, il va falloir qu'ils y retournent, ces petits paresseux !
Sept nains comme sept jours dans la semaine...