Faut-il supprimer Michel Drucker ?
Après avoir vu l'intéressé, hier soir, chez Guillaume Durand, "l'objet du délit" persistant et signant; je persiste moi aussi; et je me signe !
Si il y a un bon Dieu, qu'il nous débarrasse une fois pour toutes de Michel Drucker.
Michel Drucker ne comprendra jamais qu'il ne nous est pas indispensable...
Certes, une palanquée de papys et de mamies suivent encore ses émissions soporifiques...mais il devrait se méfier...
car, après avoir fait les beaux jours des débuts de soirée dans les années 80 et 90, entre autres....pour des beaufs ou semi-beaufs trop fainéants pour sortir le soir autrement que par le biais de la télé et ailleurs que sur les Champs Elysées...après maintes émissions n'invitant que les "riches" du spectacle, ceux qui s'autopromotionnent à coup de copinages avec les animateurs de chaînes et le manque d'imagination des programmateurs...
las, après tout cela, ce pauvre Drucker ne s'est pas rendu compte que son public vieillissait; et lui aussi par la même occasion.
Car enfin, quand il ose dire: "j'ai quand même lancé Nicolas Canteloup et Laurent Gerra" comme s'il comparait ces deux humoristes-imitateurs à de dangereux terroristes, on se demande si le père Drucker ne sucre pas les fraises.
Hé oui, mon pauvre Michel, tu as peut-être été limogé en 68 mais pas pour tes opinions politiques, que tu n'affiches certes pas, mais qu'on devine aisément.
Et puis, une petite mise au placard pour une longue traversée sous les sunlights des studios de la télévision française qu'est-ce que ça vaut ?
Hé bien, ça vaut un prix du meilleur élève lèche-cul parmi la classe des journalistes-animateurs.
Tu pourrais rétorquer que tu as toujours oeuvré pour le Service Public, que tu agis en professionnel qui se respecte...
Et alors ? Beaucoup de salariés du secteur public font également un "boulot irréprochable" et pour autant on ne se tape pas tous les dimanches leurs mimiques de faux-cul passeurs de plats !
Non, mon vieux Michel, (excuse la familiarité, mais quand on a fréquenté un type même par écran interposé pendant plus de 30 ans, on a l'impression d'avoir affaire à un vieux pote de régiment...)tu n'es pas un rebelle; tu n'es pas non plus un intellectuel; et d'ailleurs, il faut le mettre à ton crédit, tu en conviens de bonne grâce; mais tout cela cache quelque chose...
On n'est quand même pas préposé pendant plus de 30 ans à la même émission sans motivation aucune.
Ce qui te fait marcher je vais te le dire, moi !
Comme beaucoup d'autres, un éperdu désir de reconnaissance: par le public, par ta femme et tes parents...
Tu pédales comme un dératé le nez dans le guidon, tu alignes les invités comme on aligne les kilomètres, mais à quoi bon ?
Il n'y aura pas de prix sur la ligne d'arrivée, peut-être même plus de public. On sera depuis longtemps tous morts de lassitude.
Peut-être, faux modeste que tu es devenu, finiras-tu par t'interviewer toi-même ?
Tu donneras le dernier coup de pédale sur la grande boucle télévisuelle....si tu en étais capable tu commenterais ton propre enterrement où s'empresseraient d'accourir tous ceux que tu as complaisemment servis.
C'est d'ailleurs, cette dernière vision qui me fait douter du bien-fondé de ta suppression télévisuelle...je ne parle pas bien sûr de ta suppression physique qui de toutes façons s'ensuivra automatiquement; étant donné que tu ne vis que pour et par ton image. La retraite te tueras, c'est sûr !
Mais la célébration de ta disparition risque d'être pour le pauvre téléspectateur une douloureuse piquûre de rappel de toutes ces années où "les plus grands" ont foulé "ton chez-toi; ton studio." Le rappel d'une télévision souvent à l'image d'une certaine France, d'une certaine société où on ne prête qu'aux riches !
Et puis, en matière d'interview, mon pauvre Michel, tu n'as rien inventé. Comparons Drucker à Glaser (Sabine), même consonance...mais ça s'arrête là ! tout est dit !
Drucker aura droit à un enterrement de première classe, avec tous les médias voulus pour le relater. Glaser malgré ses états de service est morte dans l'oubli et la presque misère...Vulgarité de la télé envers ses vrais serviteurs.
In memoriam, ci-gît, un pauvre journaliste...
L'a pas pu faire comm' Papa
L'aurait pu être docteur
Mais l'honoris causa
Devint présentateur
Telle est la dure loi
De la télé...
Olé !