Un pays de propriétaires...ou de prolétaires ?
Etonnant paradoxe :
La propriété n’étant pas le vol ou ça se saurait ; le mal logement n’est plus l’apanage des locataires…
Mais désormais, celui aussi des propriétaires !
C’est ce que j’ai lu chez l’Abbé Pierre.
Le petit président pousse à l’endettement :
« On n’existe pas, si on n’a pas son chez soi »
Pour une fois, je suis d’accord ; des deux côtés, on parle d’or.
"Je ferais de la France un pays de propriétaires !"
Mais posséder à tout prix… quand les taxes foncières et autres impôts permanents, font de vos quatre murs, un endroit délétère ? ?
C’est plus tout à fait ça…
On croyait être les rois ; mais il y a quelque chose de pourri au royaume du Logement ou de l’Immobilier.
Le terme varie…C’est selon ; qu’on soit du bon côté, celui des investisseurs et des notaires ou de l'autre, celui des galériens du mètre carré.
En guise de conclusion :
"...Selon M. Hucchon et Mme Cossé, plus de 85% des logements sociaux et près de 90% des logements très sociaux construits sont financés par la région, alors que le gouvernement se désengage de la politique du logement avec un budget en baisse de 2,6% et le prélévement de 245 millions d’euros sur les bailleurs sociaux en 2011...."
(Source - La Gazette des Communes)
"C'est la période idéale pour acheter ou vendre...
Nous constatons néanmoins une augmentation de la durée des prêts: les emprunts sur 25 ans sont désormais fréquents....Dès la fin de 2009, les prix avaient cessé de diminuer. En 2010, cette stabilisation s'est confirmée et même mieux, les prix ont progressé....Par exemple...les prix dans les appartements anciens ont augmenté de 6,2 %...les logements neufs n'ont pas été en reste..."
(Maître Vérignon, notaire - in La Provence Immobilier Numéro 22)
« Jamais l’État n’a autant investi pour permettre aux classes moyennes et modestes d’accéder à la propriété, tout en étant plus efficace avec moins d’argent », a souligné le secrétaire d’État au logement, Benoist Apparu.
(La Croix du 14 septembre 2010)